Un label de musique fonctionne comme toute société commerciale avant pour but de vendre une gamme de produit. Sauf que dans le cas d’un label de musique, le produit a une dimension artistique et humaine très prononcée.
Qui fait quoi dans un label de musique ?
Au centre de tout, vous avez l’ARTISTE. On pourrait penser qu’il est le dernier maillon de la chaîne alors qu’en réalité il en est le centre.
Pour développer les projets de l’Artiste, vous trouverez un CHEF DE PROJET donc la mission est de coordonner le travail de développement. Il va s’entourer d’un RÉALISATEUR pour concevoir un album, et d’un MANAGER qui aura la charge des détails logistiques qui concernent l’artiste.
Une fois le projet prêt, c’est aux gars du MARKETING de faire leur boulot de promotion et de communication pour annoncer la sortie du projet. Dans l’industrie, on appelle ça des Attachés de Presse.
Pour la mise à disposition du public, s’il ne l’est pas lui-même le label va devoir collaborer avec un DISTRIBUTEUR. Son rôle c’est de s’assurer que le public aura accès à l’album n’importe où n’importe quand ou presque.
La dernière partie de l’équipe c’est l’ADMINISTRATIF. Il faut bien gérer les flux de trésorerie, les déclarations auprès des autorités fiscales, les déclarations auprès des organismes de gestion de droits, etc.
Et pour que tout ce beau monde travaille dans le bon sens, le DIRIGEANT ou PRODUCTEUR mène la barque !
Comment un Label de musique gagne de l’Argent ?
Il existe 5 sources de revenus qui permettent à un label qui fonctionne bien de gagner de l’argent
Source N°1: Les Ventes
Ce premier Pilier est le plus simple à mettre en place mais pas nécessairement le plus rentable. Il consiste à vendre sa musique en format physique et digitale, générer des revenus grâce au streaming et à la monétisation de contenu mais aussi par la vente de produits dérivés.
Source N°2: Le Booking
Ça consiste à vendre des prestations scéniques des artistes du label. Tous les labels ne le font pas mais de nos jours c’est une source de revenus immédiats non négligeable.
Imaginez qu’un label qui démarre peut vendre 10 dates le premier mois et encaisser 50% d’acompte même si les dates vendues ne seront réalisées que dans plusieurs semaines.
Pas mal, non ?
Source N°3: Les Licences
Il existe 2 grandes familles de licences dans l’industrie du disque: les licences de Compilation et les Licences d’exploitation.
Les Compilations:
Les Compilations représentent un effet de levier puissant pour décupler ses revenus pour un label. Imaginez que le label produise un single et le mette en vente. Ça marche ou ça ne marche pas, on est d’accord ?
Maintenant, imaginez qu’en plus de ses ventes, le label donne le droit à d’autres labels d’utiliser le morceau sur différentes compilations et touche des revenus à chaque fois qu’un exemplaire est vendu.
Que ça marche bien ou moyennement ou pas vraiment, le label multiplie par autant de compilations ses revenus pour un seul morceau.
Maintenant, dites vous que via mon label je place une vingtaine de morceaux différents sur une cinquantaine de compilations différentes chaque année. Je vous laisse imaginer le type de revenus que ça peut générer sans faire plus d’efforts. C’est ça un effet de levier.
Les Licences d’Exploitation:
Pour que vous compreniez bien ce qu’est une licence d’exploitation, prenons un exemple concret.
Un jeune producteur monte son label et produit un album pour le premier artiste qu’il vient de signer. Il y a investi presque la totalité de son budget et doit maintenant investir dans des clips, du marketing, de l’humain pour faire le job et bien plus encore.
Soit il plante son projet faute de budget, soit il lève des fonds ou fait un emprunt auprès d’un organisme, soit il va chercher une Licence.
Autrement dit, il va voir un label plus gros ou une maison de disque et il lui dit » Voici l’album, je vous propose de vous le confier, vous le développez et on partage les recettes « . C’est aussi simple que ça !
Une licence d’exploitation va lier un producteur (qui amène un produit fini prêt à être commercialisé) et un label (qui va investir dans la promotion et la commercialisation du produit).
Source N°4: Les Droits
La quatrième manière pour un label de gagner de l’argent c’est de capitaliser sur les droits générés par les oeuvres qu’il développe.
Il va pouvoir percevoir des éditions (appelées aussi Publishing) s’il endosse le rôle d’éditeur en plus de celui de producteur. Mais également des Droits Voisins.
Pour comprendre ce que sont les droits voisins, je vous propose cette vidéo qui dure moins de 10minutes et qui est très visuelle:
Source N°5: Les Aides et Subventions dans la Musique
Ce n’est pas une sources de revenus gagnés à proprement parler mais ca représente des sommes indispensables pour un label de musique.
À chaque fois qu’un label investit dans la production d’un album, d’un clip, d’un plan promo/marketing, d’une tournée il va avooir la possibilité d’amortir jusqu’à 50% de ses dépenses grâce à des fonds d’aides et des subventions réservées aux professionnels du secteur.
Imaginez investir 3000€ dans un clip et avant même qu’il ne soit sorti recevoir un chèque de 1500€. On est d’accord…
Comment lancer un label de musique ?
Lancer son label c’est facile.
C’est en faire une activité rentable qui pose problème. Dans cette vidéo, je vous explique en détail comment créer votre label en partant de rien:
Que devez-vous faire maintenant ?
Si vous êtes arrivé au bout de cet article c’est que la multitude de mots que j’y ai écrit n’a pas brisé votre volonté.
Alors j’aimerai vous proposer de participer à une session de formation en ligne totalement gratuite dans laquelle je vais vous présenter l’outil Muzicenter.
Qu’est-ce que Muzicenter ?
C’est une plateforme en ligne qui permet d’envoyer ses nouveautés tracks/clips vidéos à tous les décideurs médias du pays ! Que vous visiez les programmateurs radios, TV, deejays en clubs ou programmateurs de playlists streaming, tout le monde y est.
Vous pourrez atteindre qui vous voulez, en étant certain d’atteindre la bonne cible et vous pourrez suivre vos diffusions sur plus de 900 médias référencés.